Des aqueducs pour le maïs sur une rectiligne qui s’enfuit à l’horizon
DIDIER HEUMANN, ANDREAS PAPASAVVAS

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du Camino. Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.
Pour ce parcours, voici le lien :
https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/de-villar-de-mazarife-a-hospital-de-orbigo-par-l-camino-frances-123722003
Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore en Espagne de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, vous pouvez trouverez bientôt sur Amazon un livre qui traite de ce parcours.
Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.
Nous étions passés en voiture, il y a de nombreuses années, en voiture entre León et Astorga, sur la N-120. Nous avions vu ces cohortes de pèlerins se traîner sur cet axe mortel pour eux, le long de la route nationale. Dieu que les guides sont menteurs, qui vous prétendent le bonheur à partir de León. Balivernes que tout cela ! Il vous faudra aller en tout cas jusqu’à Astorga, et encore plus loin, pour trouver un peu de sérénité. C’est pourtant pour éviter la N-120, que nous avons opté pour la Calzada de Los Peregrinos, loin des voitures, ce qui n’est pas rien. Comme 35 kilomètres peuvent paraître longs pour de nombreux marcheurs, nous avons divisé l’étape en deux, faisant une halte à Villar de Mazarife, à mi-parcours. Vous avez vu le parcours dans l’étape précédente.
Alors que dire de cette seconde tranche, jusqu’à Hospital de Órbigo ? L’étape de la veille était agréable, dans de beaux paysages, du moins jusqu’à Chozas de Abajo. A partir de là, tout s’est gâté. Ici, dans cette seconde partie du parcours, vous allez avaler du maïs, rien que du maïs, à perte de vue, dans une plaine qui ne finit jamais. Vous devrez cultiver votre sens de l’abnégation, dompter la monotonie, qui fatalement vous grignote. Mais si on veut tout de même y voir du positif, vous pourrez reprendre un peu de votre âme à la vision des nombreux aqueducs qui irriguent cette plaine tout au long du parcours.
Dès lors, suivez l’étape en notre compagnie. Et quand ce sera votre tour de choisir, considérez que si vous vous décidez pour le parcours traditionnel, vous marcherez quasi toute la journée au bord de la N-120. Bonne chance !
Difficulté du parcours : Les dénivelés (+10 mètres/-59 mètres) sont quasi inexistants.

Sur la variante, même si vous marchez assez loin de l’axe principal, il y a beaucoup de route. Depuis León, de très nombreux passages sur les routes peuvent se pratiquer sur une bande de terre, plus ou moins large le long de la route. Mais, ici c’est exigu, moins de 50 centimètres de terre, d’herbe ou de mauvais gravier. On est tout aussi bien sur le goudron. Mais, il y a aussi de vrais chemins :
- Goudron : 6.6 km
- Chemins : 7.1 km
Nous avons fait le parcours depuis León en automne, dans un temps assez clément, contrairement à la première partie du parcours, faite sur un sol détrempé, le plus souvent dans la boue collante.
Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.
Pour les “vrais dénivelés”, relisez la notice sur le kilométrage sur la page d’accueil.
Voici un exemple de ce que vous trouverez. Il suffit de prendre en compte la couleur pour comprendre ce qu’elle signifie. Les couleurs claires (bleu et vert) indiquent des pentes modestes de moins de 10%. Les couleurs vives (rouge et brun foncé) présentent des pentes abruptes, le brun dépassant 15%. Les pentes les plus sévères, supérieures à 20-25%, très rarement plus, sont marquées de noir.

Section 1 : Une route goudronnée le long des champs de maïs.

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans aucune difficulté.

A la sortie de Villar de Mazarife, nous sommes tout heureux d’apprendre que nous aurons dorénavant affaire avec la LE-46524. Vous n’êtes plus sur le Camino de Santiago, mais sur la Calzada de los Pelegrinos. Et alors ? |
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Mais, le pays a changé. Au début de la Meseta, c’était l’orgie de blé et d’orge. Ici, c’est encore le maïs, à perte de vue. |
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Dans cette plaine qui s’étire sans fin et s’enfonce on ne sait où, notre endurance psychologique est mise à l’épreuve et débouche souvent sur l’ennui, à moins que l’on soit passionné par ces tiges qui pendouillent sans âme, en automne. |
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Désormais, il faut marcher, la rétine collée sur ces céréales, riantes et épanouies. Un mur de maïs à gauche une autre à droite. Et en avant la musique ! |
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Par bonheur, de temps à autre, notre œil peut se reposer sur les systèmes d’irrigation particuliers utilisés dans cette partie du pays. |
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Alors on essaie d’en comprendre le mécanisme. Des canaux reliés les uns aux autres, des puits perdus, mais quoi encore ? Et d’où vient l’eau, à part l’eau de pluie ? On le devine plus qu’on ne le comprend vraiment Mais, cela passe le temps. |
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Pourtant, notre regard a passé des jours entiers à épouser ces laides haies de maïs, pour tous ceux, qui comme nous, ont suivi le Chemin de Compostelle dans le Sud-Ouest, en France. Et là-bas, c’était beaucoup plus qu’ici et encore plus haut. Mais, le cerveau aime à se conforter dans l’oubli, quand cela dérange. |
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Puis, soudain, une borne. Nous avons franchi la limite des 300 kilomètres qui nous mènent au but. Alors ici, argumentons sur un petit détail. Il y a très longtemps, bien avant Chozas de Abajo, la borne disait 301 kilomètres. Nous avons parcouru plus de 10 kilomètres depuis. De deux choses l’une, soit les arpenteurs espagnols sont de joyeux drilles, soit les sociétés organisatrices des Chemins de Compostelle en Espagne, payées par l’Europe, ont posé cette borne 5 minutes avant le week-end.

On ne se lasse pas de ces paysages, n’est-ce-pas ? |
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Alors, on retourne aux détails du bord de la route, comme cette eau saumâtre croupie, où les crapauds se sont tus… |
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… ou alors le petit Arroyo de Los Reguerales, qui coule on ne sait où dans cette plaine sans fin. |
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Section 2 : Dans les champs de maïs infinis.

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans aucune difficulté.

Après le ruisseau, la route longe longtemps une propriété grillagée. |
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Peu après, elle arrive au cœur de la propriété, au lieudit Las Matillas. La Diputación de León a lancé des enchères pour huit lots de terres agricoles de la ferme Las Matillas, située à Bustillo del Páramo, pour une superficie totale de 80 hectares. Le prix de départ, loyer et droits compris, est de 614 euros par hectare. Tentez votre chance. Le bail est d’une durée de 5 ans. |
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Plus loin, rien ne change, rien ne bouge. La banalité du maïs, rien que du maïs, et une route sans fin. |
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Plus loin, un ruisselet coule, et un village lorgne sur le côté, que le Camino évite. |
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Ira-t-on jusqu’au bout de l’Espagne ainsi ? Alors, on se dit qu’il aurait été mieux de choisir la voie directe par la N-120. Mais est-ce que le voyage n’est-il pas le même là-bas, le long des maïs insipides au regard, dans le bruit des moteurs. Ici, aucune voiture ne circule, c’est le seul côté positif de l’affaire. |
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Plus loin, on a alors le sentiment que tout pourrait basculer. La route arrive à une intersection avec une route transversale. Et la terre battue revient enfin. |
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Le chemin abandonne la ligne droite et tourne vers un pont. C’est ici que passe le Canal de Páramo, un ouvrage inauguré en 1962. Ce canal parcourt 14,5 kilomètres, permettant l’irrigation de 16’900 hectares, avec ses canaux dérivés. On sait enfin d’où provient une grande partie de l’eau qui circule dans les nombreux canaux que nous avons croisés. |
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Mais cette courbe n’est que fugace, que pour traverser le canal, et le Camino retrouve rapidement la ligne droite infinie. Quand on relève la tête, le regard porte naturellement sur le lointain, ici sans cesse renouvelé, toujours le même. Et le lointain est loin devant vous, c’est sa raison d’être. |
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Et des petits canaux, on en croise quelques-uns dans cette mer de maïs. Cette zone était autrefois un pays sec et producteur de blé. Mais grâce aux canaux, et aux puits creusés pour exploiter les réseaux aquifères souterrains, l’eau est aujourd’hui abondante. Cela a permis une certaine diversification des cultures, comme les pommes de terre et les betteraves à sucre. Mais le maïs reste le seigneur, comme dans de nombreux pays ou l’eau coule. |
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Section 3 : Un passage par Villavante pour se redonner un peu de courage.

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans aucune difficulté.

Le chemin de terre est assez caillouteux, et on passe ici le plus clair de son temps à éviter les pierres. On pressent bien que par temps de pluie, ici se doit être le plaisir absolu de patauger dans la boue dans un sol qui n’absorbe guère l’eau. |
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Plus loin, le Camino trouve un autre canal. |
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Il s’agit du Canal de Matalobos, inauguré en 1967. Ce canal parcourt 20 kilomètres, permettant l’irrigation de 6’600 hectares, avec ses canaux dérivés. Comme le Canal de Páramo, il puise son eau dans un grand barrage, le Barrios de Lina dans les montagnes de León.

Ici, vous marchez toujours sur le Chemin de Compostelle, comme le confirme le panneau. Cela rassure toujours. Il faut vous dire que si par malheur vous aviez manqué une bifurcation, ll faudrait revenir en arrière pour faire durer le plaisir. |
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Plus loin, on sent vaguement que la délivrance est proche. Il y a quelques fermes au bord du chemin. |
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Puis, le village de Villavente vous tend les bras, caché derrière les chênes. |
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Comment vous dire le plaisir de voir un peu d’eau croupie au fond d’un puits d’un autre âge ? Et puis, il y a sans doute des humains dans le village. Quand on a passé des dizaines de kilomètres, avec parfois un pèlerin, 500 mètres devant soi ou derrière, on a besoin d’un peu de chaleur humaine. |
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Le parcours ne va pas à Villavante, mais il est bon d’y faire un tour, pour reposer un peu sa rétine avec quelque chose d’autre à voir et apaiser son âme. C’est un village, comme les autres, avec son “albergue” et sa petite église. |
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Il faut revenir au point de départ du raccourci vers le village pour poursuivre le parcours. |
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Maintenant, il fait très beau sur la Castille et les tracteurs sont de la partie. |
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Le chemin de terre longe le bas du village et en sort. Encore ici un hommage à St Jacques. |
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Mais, nous n’en avons pas fini avec les champs de maïs, peu s’en faut. |
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Plus loin, les arbres sont de retour, avant tout des chênes et des peupliers. |
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Peu après, le chemin rencontre encore un canal d’irrigation, le Canal de La Presa Cerrajera. Les maïs, friands d’eau, ne doivent pas avoir le gosier sec dans la région. |
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C’est tout à côté qu’il faut traverser la voie de chemin de fer, à risque et péril. Mais, ce n’est pas le TGV qui passe par ici. |
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C’est toujours tout droit, sans surprise. Le maïs, on en est maintenant accoutumé au point de l’ignorer. |
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Alors, pour faire passer le temps, on rejoue le jeu des repères, car tout là-bas passe l’autoroute. |
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Mais, c’est encore loin, trop loin, près d’un demi-kilomètre pour y arriver. La monotonie est à la fois inquiétante et rassurante, un équilibre instable, qu’ici la répétition inlassable de la nature artificielle créée par les hommes nous impose malgré nous. |
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Alors, on se prend à rêver quand enfin on aperçoit un gros camion qui roule sur l’autoroute. On arrive enfin au bout de ce long et interminable pensum. |
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Le chemin de terre longe alors un moment l’autoroute, avant de la traverser sur un pont. |
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Section 4 : Par bonheur, il y a Hospital de Órbigo au bout de la route.

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans aucune difficulté.

Puis, le Camino longe une route départementale pour revenir vers la N-120. |
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Là, il traverse un grand carrefour où transite la N-120 et continue tout droit. |
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Peu après, le parcours rejoint le Camino traditionnel qui revient de la N-120 et s’en va à plat sur un chemin de terre vers Puente de Órbigo. C’est là qu’on constate aisément que le gros de la troupe est passé par cette voie. C’est sans surprise. Dès que c’est plus court, on passe par là. Vos camarades de galère auront passé des heures à voir les automobiles circuler sur la route. 27 kilomètres, c’est long, et ils auront avalé autant de maïs que vous. Jouez donc à pile ou face pour savoir quel parcours vous prendrez. |
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Le Camino alors entre dans le village de Puente de Órbigo. Puente de Órbigo et Hospital de Órbigo, c’est la même agglomération, deux villages séparés par le pont. Dans les temps anciens, il y avait sans doute un gué sur le Río Órbigo, une sorte de nœud de transport stratégique, conduisant les Romains à établir une colonie ici. Plus tard, ce fut le site de nombreuses batailles. Au Moyen Âge, il y avait un petit village ici, sur la rive est du Río Órbigo qui s’était formé autour de l’église de Santa María. Le pont a facilité le commerce depuis l’époque romaine, l’or pour les Romans, puis le bétail, enfin les pèlerins. |
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Chemin faisant, le parcours croise le magnifique Aqueduc de Castañón, un ouvrage datant d’une cinquantaine d’années, qui irrigue plus de 4’000 hectares de terres cultivables dans la région.

Le Camino traverse Puente de Órbigo. Avant le pont se dresse l’ermitage de Notre-Dame de la Purification du XVIIème siècle. Vous allez y trouver des nids de cigognes. Les marécages offrent suffisamment de nourriture pour que les cigognes restent ici toute l’année. |
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C’est ici que coule à faible débit le Rio Órbigo, entre les deux villages. La rivière est un sous-affluent du Douro. |
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Ce pont est juste exceptionnel. Le pont Puente de Órbigo est le plus long du Camino, avec ses 200 mètres. C’est l’un des ponts médiévaux les mieux conservés d’Espagne, datant du XIIIe siècle et construit sur un ancien pont romain qui se trouvait sur l’ancienne voie romaine Via Aquitania, de León à Astorga qui reliait les mines d’argent d’El Bierzo à la France. Il y avait peut-être un gué ou alors un pont encore plus ancien qui a été remodelé par des ingénieurs romains. Le pont semble trop grand pour la rivière, mais avant la construction du réservoir Barrios de Luna, la rivière était beaucoup plus large. Mais, comme l’eau du barrage est autant déversée dans les canaux que dans la rivière, son débit s’est réduit Les inondations ont emporté une ou plusieurs des arches du pont au moins cinq fois depuis le XIIIe siècle. De ce fait, le pont a été plusieurs fois transformé au cours de son histoire, mais conserve une partie de sa structure originale avec ses arcs en ogive. Ce monument national faisait aussi partie de la voie romaine allant de León à Astorga. |
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Un noble chevalier de León, Don Suero de Quinones, d’une illustre famille de la région de Páramo, était méprisé par une belle dame, Doña Leonor de Tovar. Il fit la promesse de jeûner tous les jeudis et de porter un lourd anneau de fer autour du cou comme symbole de son amour pour elle. Puis il obtint la permission du roi Juan II de Castille d’organiser un tournoi spécial dans lequel il engagerait tous les hommes qui passaient par le Puente de Órbigo. Seuls les pèlerins non armés étaient autorisés à traverser. Il jeta le gant à tout chevalier qui oserait passer alors qu’il entreprenait de défendre le pont et son honneur par la même occasion. S’ils refusaient de participer, ils devaient déposer un gant en signe de lâcheté et traverser la rivière à gué. Le roi invita les meilleurs chevaliers du royaume à prendre le chemin de l’Hospital de Órbigo. Ceux qui tentaient de passer le pont s’engagèrent dans un combat singulier avec Don Suero ou l’un de ses 9 compagnons. Il devaient briser un total de 300 lances. Soixante-huit chevaliers de toute l’Europe relevèrent le défi. Don Suero défendit avec succès le pont pendant tout un mois. Il était censé continuer jusqu’à ce que 300 lances soient brisées, mais Don Suero fut blessé, les juges du concours décidant que 166 lances brisées étaient suffisantes pour libérer Don Suero de son engagement. Suero de Quiñones mourut 14 ans plus tard de la main d’un ancien adversaire, un aïeul de Cervantès. Ces personnages ont contribué à la personnification de son Don Quichotte. Ce fait historique de la chevalerie est relaté par Cervantès dans son Don Quichotte. Dix ans plus tard, la famille de Quiñones reçut de l’Ordre de Saint Jean la possession du pont devant en retour veiller pour les intérêts de l’Ordre dans la zone. |
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À la fin du XVIe siècle, un autre village s’organisa pour les pèlerins, sur la rive ouest du Río Órbigo. C’est Hospital del Órbigo (1’200habitants). Un hôpital de pèlerins y fut fondé par L’Ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. L’hôpital fonctionna jusqu’en 1850. Puis, en 1808, les troupes anglaises durent se retirer vers la Galice, obligées par la pression de l’armée française commandée par Napoléon Bonaparte en personne. Elles détruisirent alors en grande partie les ponts pour retarder leurs poursuivants. Quel gâchis !
A la sortie du pont part la Calle Mayor, la grande rue du village. C’est la rue des maisons historiques, un peu plus cossues que dans les villages que nous avons croisés. De nombreuses maisons sont en briques apparentes, comme dans toute la région. |
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L’Église actuelle de San Juan Bautista remonte au XVII-XVIIIème siècle, dans une combinaison de style baroque et néoclassique construite en pierres, en forme de croix latine avec un clocher mur portant des cloches. Vous y verrez peut-être des cigognes. A l’origine, dans la seconde moitié du XIIe siècle, l’église fut construite pour les pèlerins, puis cédée à L’Ordre de San Juan de Jérusalem, qui construisit un hôpital pour pèlerins à proximité. Celui-ci a disparu. |
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Le village fort agréable est noir de touristes et de pèlerins, de bars, de restaurants et d’“albergue”. |
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Logements


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Etape suivante : Etape 3: De Hospital de Órbigo à Astorga |
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